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4 formes de reconnaissance pour développer l'engagement de vos collaborateurs

· Tendances RH

📽️« Ca vous fera 20 menus a copier chez vous pour ce soir et je vous en rajoute + 10 pour demain. En gothique ! En gothique ? En gothique ! Mon Dieu, mon Dieu…
Vous commencez à m’énerver vous avec vos mon Dieu, mon Dieu. Je sais que vous désapprouvez ces méthodes. Mais ce sont des méthodes modernes et il faudra vous y faire ! »
🎬

Quoi de mieux que cette scène culte du film Le Grand Restaurant avec Louis de Funès pour parler aujourd’hui de management et d’engagement au travail !

Trêve de plaisanteries, aujourd’hui l’absentéisme et le turn-over sont les fléaux de tous les établissements. En effet, le secteur CHR connaît un turn-over 2 à 3 fois plus élevé que les autres secteurs. Face à ces fléaux, DRH et managers doivent réagir et faire tout leur possible afin de créer l’engagement dans ce secteur de moins en moins attractif, notamment auprès de la nouvelle génération : les millénials.

Les 3 piliers de l’engagement au travail

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Étude sur les sources de motivation des salariés

européens du cabinet de consultance Ayming.

Fréquemment, les établissements pensent que le premier levier de l’engagement au travail est dû à la rémunération. Pourtant, le contenu du travail, les relations et la reconnaissance au travail tendent souvent à prendre l’ascendant sur les compensations salariales pour de nombreux employés.

La reconnaissance au travail représente donc, non seulement un enjeu pour les besoins fondamentaux de l’individu, mais également pour la gestion des organisations. Les pratiques managériales et innovations RH doivent donc tout faire pour que les employés se sentent reconnus et que leur niveau de motivation augmente. Mais qu’est-ce que la reconnaissance au travail et comment se traduit-elle dans la pratique ?

Découvrez les quatre formes de la reconnaissance au travail et comment les mettre en place

Comment les mettre en place a reconnaissance au travail

1. La reconnaissance existentielle

La reconnaissance existentielle est le fait de prendre en compte le salarié pour qui il est en tant qu’être humain. Si au quotidien les établissements de luxe ont l’habitude de faire en sorte que les clients se sentent uniques, entendus et compris, il en est de même pour le salarié. Il est unique : il a son caractère, sa personnalité et un prénom ! Pour se sentir reconnu il a besoin de bienveillance de la part des ses supérieurs, de la part de ses pairs et des clients. Il doit avoir le droit de s’exprimer sur les décisions organisationnelles et la possibilité de de s’épanouir professionnellement.

💡La reconnaissance existentielle en pratique :

  • Mettre en place un management participatif et collaboratif : les collaborateurs ne travaillent pas pour le manager mais avec ! Le meilleur restaurant du monde 2019, le Mirazur à Menton dirigé par le chef argentin Mauro Colagreco, en est un véritable exemple.
  • Cultiver la bienveillance, prendre des nouvelles de la personne par exemple.
  • Fêter les anniversaires de travail.
  • Permettre un aménagement d’emploi du temps.
  • Donner la possibilité de s’épanouir professionnellement : coaching, formation..

2. La reconnaissance de la pratique au travail

La reconnaissance de la pratique de travail est le fait de reconnaître l’employé pour ses qualités professionnelles : son savoir-faire et son savoir-être. Son expérience et son expertise sont uniques, il faut savoir mettre en avant ses qualités professionnelles et reconnaître l’apport du salarié au fonctionnement de l’établissement. Un salarié proactif et exemplaire dans son travail sera d’autant plus motivé si une attention particulière lui est portée.

💡La reconnaissance de la pratique de travail au quotidien :

  • Émettre des commentaires sur les qualités professionnelles d'un collaborateur et inviter l’ensemble des collaborateurs à le faire.
  • Proposer à l’employer de mentorer un nouveau collaborateur puisqu’il excelle dans son travail.
  • Offrir l’opportunité de former l’équipe sur un savoir-faire ou savoir-être que le salarié maîtrise bien.
  • Proposer à un salarié présentant des compétences managériales de devenir leader de son équipe.

« Chez Gofer nous constatons aussi que l’engagement des workers n’est pas dû principalement à la paye et aux pourboires. Les compensations salariales viennent seulement en 4e position dans les réponses de notre sondage. En revanche, le fait qu’un worker soit apprécié pour son travail arrive en seconde position après l’ambiance de l’équipe »

Sondage Gofer : les facteurs qui poussent nos intérimaires

à faire plus d'une mission dans un même établissement

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Sondage Gofer 2018 "Pour vous, quel facteur vous pousserait
à faire plus d'une mission dans le même établissement".

3. La reconnaissance de l’investissement au travail

La reconnaissance de l’investissement au travail est le fait de mettre en évidence la contribution et les efforts fournis par un salarié. Il est important de savoir féliciter, remercier et encourager un employé motivé faisant tout son possible pour atteindre ses objectifs personnels ou d’équipe. En privé ou en public, il est nécessaire de souligner la contribution des employés et l’investissement qu’ils fournissent, et ce, indépendamment des résultats obtenus.
De plus, récompensé à sa juste valeur un employé évite l’état de stress qui serait dû, selon le chercheur allemand Siegrist, à un déséquilibre entre les efforts qu'une personne consent à fournir dans son travail, et les récompenses qu'elle reçoit en retour. La sensibilité à la reconnaissance de l’investissement au travail est donc d'autant plus exacerbée lorsqu’un employé fourni un effort intense.

💡La reconnaissance de l’investissement au travail en pratique :

  • Remercier verbalement un salarié pour son implication et inviter l’ensemble des collaborateurs à le faire.
  • Applaudir l’effort d’une équipe, ou d’un membre de celle-ci, lors d’un meeting.
  • Encourager et valoriser les efforts même si l’objectif est encore loin d’être atteints. Il s’agit de l’effet Pygmalion ou « prophétie autoréalisatrice » qui provoque une amélioration des performances d'une personne, en fonction du degré de croyance en sa réussite venant d'une autorité ou de son environnement. Le simple fait de croire en la réussite de quelqu'un améliore ainsi ses probabilités de succès.
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4. La reconnaissance des résultats

La reconnaissance des résultats porte sur les fruits du travail d’un salarié ou d’une équipe. Il s’agit de félicitations publiques organisées ou spontanées de la part d’un supérieur ou de ses pairs pour mettre en lumière l’efficacité, l’utilité et la qualité d’un travail réalisé. Savoir reconnaître l'excellent travail ou les réalisations d'un membre de l'organisation, parler des réussites collectives et partager les retours d’expériences de clients satisfaits peuvent avoir un impact considérable. Une équipe remerciée vous le rendra ! En effet, valoriser les contributions de ses collaborateurs est un véritable facteur de motivation.

💡La reconnaissance des résultats en pratique :

  • Rencontrer et féliciter un collaborateur pour parler de ses réalisations.
  • Créer un événement dans le but de souligner une réussite particulière.
  • Offrir un jour de congé ou des expériences immatérielles.
  • Permettre l'évolution en interne.
Émettre des commentaires sur les qualités professionnelles

Conclusion

Complémentaires et interdépendantes, ces quatre formes de reconnaissance au travail doivent être intégrées au quotidien afin de répondre aux besoins des employés et de renouveler leur engagement. Tout collaborateur a besoin d’être reconnu comme membre de l’organisation, de savoir que l’on apprécie la manière dont il exerce sa profession et dont il s’investit dans son travail et que les résultats qu’il obtient seront récompensés.

Camille de Gofer
 

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